J'trouve ça pas mal de lire les autres
Ce qui vous traverse l'esprit, poséie ou non, rime ou non et j'en passe...
Je me jette à l'eau
Au réveil, la tête dans la bassine
Je m'arrache aux draps sentant la soupline
L'impression d'être encore sous morphine
Elle seule peut me comprendre, l'aspirine
Le néon de la cuisine, illumine
Mon café et mes tartines
La tasse dans ma bobine
Ou l'inverse, tristesse de ma mine
Promis, j'arrête la délirine
Mais c’est l'engrenage d'une machine
Car le matin ce qui me chagrine
C'est les réveils sous morphine
C'est le goût triste de mes tartines
C'est le soleil qui traîne derrière les collines
C'est les gens dans le métro, à la grise mine
Moi le matin ce qui me turlupine
C'est les gens qui discutent sans cesse, des machines
C'est ces signes agressifs de mains anodines
C'est ces cafés délaissés, qui crient famine
C'est les gens qui marchent à la juvamine
Ca paie pas de mine, mais ça me chagrine
Je devrais me faire des matins cocaïne
Mais non, ne sois pas chagrine
Bien qu'elle coûte plus cher que les tartines
Elle a bien du mal à se glisser dans mes narines
Cela évite les longs trajets des avions de lignes
Pour vous déposez en Argentine
Mais pourquoi pas les Philippines
En tout cas, coquine ou bien mutine
Ce que je préfère sur ta mine
C'est ton sourire qui m'fascine
[Clem]